Le Tour du monde en quatre-vingts jours

Anglais flegmatique, enragé joueur de whist, Phileas Fogg, dont on ignore tout, mène une vie réglée comme une horloge. Jamais un mot, ni un mouvement inutiles.
Ce mercredi 2 octobre 1872, tout pourrait bien changer : contre l'avis de ses partenaires de jeu du Reform-Club, Phileas Fogg soutient qu'on peut maintenant parcourir la terre en quatre-vingts jours seulement.
Un pari est lancé. S'il n'est pas de retour le samedi 21 décembre, à huit heures quarante-cinq du soir, notre homme perd tout.

Avec Jean Passepartout, domestique français fraîchement engagé, il devra « sauter mathématiquement des railways dans les paquebots, et des paquebots dans les chemins de fer ». Mais sa route pourrait bien être parsemée d'embûches ...

A bet: Phileas Fogg, an English man, is to travel around the world in eighty days by land and sea. Will he make it? Let's follow his adventure through the writings of Jules Verne, in French.

Jules Verne (1828 - 1905)

Chapitre 01


Chapitre 02


Chapitre 03


Chapitre 04


Chapitre 05


Chapitre 06


Chapitre 07


Chapitre 08


Chapitre 09


Chapitre 10


Chapitre 11


Chapitre 12


Chapitre 13


Chapitre 14


Chapitre 15


Chapitre 16


Chapitre 17


Chapitre 18


Chapitre 19


Chapitre 20


Chapitre 21


Chapitre 22


Chapitre 23


Chapitre 24


Chapitre 25


Chapitre 26


Chapitre 27


Chapitre 28


Chapitre 29


Chapitre 30


Chapitre 31


Chapitre 32


Chapitre 33


Chapitre 34


Chapitre 35


Chapitre 36


Chapitre 37


Londres, 2 octobre 1872. Comme tous les jours, Phileas Fogg se rend au Reform Club. En feuilletant le journal, il apprend qu'il est possible d'accomplir le tour du monde en quatre-vingts jours. En effet, un article du Morning-Chronicle affirme qu’avec l’ouverture d’une nouvelle section de chemin de fer en Inde, il est désormais possible de faire le tour de la Terre en quatre-vingts jours, selon l’itinéraire suivant :

Londres – Suez – Bombay – Calcutta – Hong Kong – Yokohama – San Francisco – New York – Londres

Une vive discussion s'engage à propos de cet article. Phileas Fogg parie 20 000 livres, la moitié de sa fortune, avec ses collègues du Reform Club qu'il réussira à achever ce tour du monde en quatre-vingts jours. Il part immédiatement, emmenant avec lui Jean Passepartout, son nouveau valet de chambre, un jeune Français débrouillard. Il quitte Londres à 20 h 45 le 2 octobre et doit donc être de retour à son club au plus tard à la même heure, quatre-vingts jours après, soit le 21 décembre 1872 à 20 h 45, heure locale.

Phileas Fogg est un maniaque de l'heure, qui aime agir de façon exacte et précise. Pour lui, « l'imprévu n'existe pas ». Mais le voyage va être semé d’embûches et de contretemps.

Le pari et le départ de Fogg font la une des journaux. La police se demande si Phileas Fogg est le fameux voleur qui vient de dévaliser la Banque d'Angleterre et qui chercherait à s'échapper. L'inspecteur Fix part à sa recherche et ne cessera de le poursuivre dans tous les pays traversés.

Phileas Fogg et Passepartout partent de Londres en train et utilisent ensuite différents moyens de transport, comme l'éléphant, une fois arrivés en Inde. En chemin, à travers les forêts indiennes, ils sauvent Mrs. Aouda, une jeune veuve qui devait être brûlée vive comme le veut la coutume de la sati, au cours d'une cérémonie dédiée à la déesse Kali.

À Hong Kong, Fogg manque le paquebot mais Passepartout embarque à son bord. Ils finissent par se retrouver quelques jours plus tard au Japon, à Yokohama, dans un cirque où Passepartout s'était engagé comme acrobate.

Lorsque Phileas Fogg arrive à San Francisco, il tombe en pleine effervescence électorale, se fait un ennemi, le colonel Stamp W. Proctor, prend le train, y retrouve le colonel avec lequel il s'apprête à se battre en duel, lorsque le train est attaqué par les Sioux. Passepartout réussit à stopper le train emballé (les mécaniciens ayant été neutralisés par les assaillants) mais est fait prisonnier. Fogg réussit cependant à le libérer, aidé par quelques autres passagers. Hélas, entre-temps, le train a quitté la gare. Fogg, Passepartout, Fix et Mrs. Aouda retiennent les services d'un traîneau à voile qui les conduit à toute vitesse, sur les étendues glacées, jusqu'à Omaha. De là, le groupe prend le train jusqu'à Chicago, puis New York d'où, malheureusement, le paquebot pour Liverpool vient à peine de partir.

Pressé par le temps, Phileas Fogg « emprunte » un bateau à vapeur pour arriver à temps en Angleterre du nord (le capitaine ne voulant pas le conduire à Liverpool, Phileas Fogg a acheté l'équipage). À court de charbon, Fogg achète le bâtiment et les matelots démontent tout ce qui est en bois pour l'utiliser comme combustible. Mais dès que Fogg débarque en Angleterre, Fix l’arrête, avant de le relâcher lorsqu'il découvre son erreur, le véritable voleur ayant été arrêté entre-temps. Ayant raté le train pour Londres, Fogg réquisitionne une locomotive et s'y fait conduire, mais y arrive cinq minutes trop tard. Pensant avoir perdu son pari, Phileas Fogg rentre chez lui, désormais ruiné. Le lendemain, lui et Mrs. Aouda se déclarent leur amour ; Fogg envoie alors son domestique prévenir le révérend pour que son mariage avec Mrs. Aouda ait lieu le lendemain. C'est chez le révérend que Passepartout se rend compte qu’ils ont en fait gagné vingt-quatre heures dans leur périple, en accumulant les décalages horaires ; ce qui fait qu'ils sont arrivés un jour en avance et qu'on est bien le 21 décembre. Il accourt prévenir son maître, qui se rend à toute vitesse au Reform Club et gagne finalement, de quelques secondes, son pari grâce à ce dernier imprévu.

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