La Mare au diable

Sur l'avis de son beau-père, malgré sa réticence, le laboureur Germain, veuf de vingt-huit ans, va se rendre à Fourche pour rencontrer celle qui deviendra peut-être la nouvelle mère de ces trois petits enfants, la fille du père Léonard, jeune veuve elle aussi.
Apprenant ce déplacement, la mère Guillette demande qu'il emmène avec lui sa fille, Marie, qui s'en va travailler comme bergère dans la région.
En cours de route, la nuit tombe. Le brouillard se lève et les voilà perdus, dans les bois, au bord d'une mare...

His father-in-law insisting upon it, Germain goes to Fourche to meet a young widow who might become the new mother of his three children.
Doing so, he accompanies Marie, a young girl from his village, who is going to work on a farm in that area.
As the night comes, they get lost in a wood, next to a pool...

By : George Sand (1804 - 1876)

00 - Notice



01 - L'auteur au lecteur



02 - Le labour



03 - Le pere Maurice



04 - Germain le fin laboureur



05 - La Guillette



06 - Petit-Pierre



07 - Dans la lande



08 - Sous les grands chenes



09 - La priere du soir



10 - Malgre le froid



11 - A la belle etoile



12 - La lionne du village



13 - Le maitre



14 - La vieille



15 - Le retour a la ferme



16 - La mere Maurice



17 - La petite Marie



18 - App. 1 - Les noces de campagne



19 - App. 2 - Les livrees



20 - App. 3 - Le mariage



21 - App. 4 - Le chou


La fiction proprement dite est encadrée par une « Notice » où l'auteur explique ses motivations à écrire La Mare au Diable et d'un « Appendice » où l'évocation du mariage de Germain est en fait le prétexte pour consigner les traditions du Berry. Dans les éditions actuelles La Mare au diable se compose de trois parties.

La Notice : gravure de Hans Holbein
George Sand décrit une gravure faisant partie de la série des Simulacres et historiées faces de la mort de Hans Holbein le Jeune, qui relèvent du genre de la danse macabre. La gravure montre un laboureur qui travaille dans un champ, courbé sur sa charrue ; la Mort le guette, ce qui laisse supposer que la vie des paysans n'est qu'une suite de souffrances sans espoir. George Sand explique sa tristesse et son insatisfaction devant une vision aussi sinistre de la vie paysanne, et c'est cette gravure qui l'a incitée à tenter une autre description de la vie des paysans qui laisserait une place à l'espoir.

La fin du veuvage de Germain
Le père Maurice conseille à son beau-fils, Germain, veuf de 28 ans, de se remarier avec une veuve d'un village voisin. Lors du trajet pour aller la rencontrer, Germain se perd dans une forêt et trouve un endroit où se poser pour la nuit, la « Mare au diable », avec son fils, le petit Pierre, et Marie, une jeune fille de 16 ans douce et belle qui part travailler comme bergère. Il tombe amoureux de la jeune bergère, qui le repousse à cause de son âge. Au matin levé, il confie son fils à la bergère et part rencontrer la veuve au village de la Fourche, mais n'apprécie pas qu'elle ait déjà trois autres prétendants dont elle entretient vainement les espoirs. Retournant chercher son fils, il apprend que la bergère est partie précipitamment. Il la retrouve et la protège du fermier dont elle avait dû fuir les avances. De retour sains et saufs au village, ils n'osent se parler pendant plusieurs mois jusqu'à ce que Germain, pressé par sa belle-mère, rencontre Marie qui lui avoue son amour.

L'Appendice : « Les noces de campagne »
L'appendice consiste en un récit du mariage de Germain avec Marie. George Sand y détaille les différentes coutumes qui accompagnaient les mariages entre paysans dans le Berry à son époque.

Comments

Random Post