Les Précieuses ridicules

Les Précieuses ridicules est une comédie en un acte et en prose de Molière, représentée pour la première fois le 18 novembre 1659 au théâtre du Petit-Bourbon, à Paris, en seconde partie de spectacle. Elle connut un succès considérable, qui se traduisit par l'apparition d'une mode littéraire nouvelle, la satire des « précieuses » et de la « préciosité », termes popularisés par la pièce de Molière, et dont la réalité du phénomène qu'ils désignent est aujourd'hui considérée comme problématique.

Pour éviter que la pièce ne fût imprimée sans son approbation, Molière accepta de la laisser publier par des libraires de son choix, et elle fut ainsi la première de son auteur à connaître les honneurs de l'impression.

By : Molière (1622 - 1673)

Préface



Scène 01



Scène 02



Scène 03



Scène 04



Scène 05



Scène 06



Scène 07



Scène 08



Scène 09



Scène 10



Scène 11



Scène 12



Scène 13



Scène 14



Scène 15



Scène 16



Scène 17



Scène 18



Scène 19


Deux jeunes gens, La Grange et Du Croisy, sortent de chez Gorgibus, un bourgeois de province récemment arrivé à Paris. Ils sont très mécontents de l'accueil méprisant que leur ont réservé Magdelon et Cathos, respectivement fille et nièce du vieillard. La Grange explique à son ami la manière dont il entend se venger des trop fières jeunes filles : en leur faisant rencontrer Mascarille, son valet, « un extravagant qui s'est mis dans la tête de vouloir faire l'homme de condition ». (scène 1)

Découvrant que les deux jeunes gens sont mécontents de leur visite, Gorgibus, afin d'en comprendre la raison, fait appeler Magdelon et Cathos, qui sont occupées à se mettre « de la pommade pour les lèvres ». (scènes 2 et 3)

Alors que Gorgibus leur demande des explications sur leur comportement envers La Grange et Du Croisy, qu'il leur destinait pour maris, Magdelon et Cathos lui affirment qu'il est hors de question pour elles de se marier à des gens « incongrus en galanterie », et qu'elles veulent vivre une aventure galante et romanesque ressemblant aux romans de Mlle de Scudéry. Ne comprenant rien à leur discours, Gorgibus s'entête : il veut les marier le plus vite possible, ou sinon elles seront envoyées au couvent. (scène 4)

Une fois Gorgibus parti, Magdelon et Cathos s'entêtent dans leur rêverie en s'imaginant qu'elles ne sont pas réellement sa fille et sa nièce, et qu'« une naissance plus illustre » leur sera un jour révélée. Marotte, leur servante, annonce alors l'arrivée du « marquis de Mascarille », que les deux précieuses s'empressent de recevoir. (scènes 5 et 6)

Arrivée de Mascarille en chaise à porteurs. Refusant de payer les porteurs sous prétexte qu'on ne demande pas de l'argent à une personne de sa qualité, il accepte cependant très vite quand l'un d'entre eux le menace d'un bâton. Il attend Magdelon et Cathos qui se recoiffent. (scènes 7 et 8)

Mascarille rencontre Magdelon et Cathos et leur fait des compliments. Il leur promet de les présenter à « une académie de beaux esprits » ; il leur fait également part de ses propres talents en récitant et chantant un impromptu qu'il a composé, et qui est très admiré par les deux précieuses. Il leur fait également admirer ses habits, avant de se plaindre que son cœur est « écorché » par leurs regards. (scène 9)

Entre en scène Jodelet, présenté comme étant le «vicomte de Jodelet» par son ami Mascarille. Tous deux se complimentent sur leurs exploits à la guerre en montrant à Magdelon et Cathos leurs cicatrices. Ils décident alors de donner un petit bal à leurs hôtesses et leurs voisines. (scènes 10 et 11)

Entrent en scène les voisines et les violons pour le bal. Mascarille danse avec Magdelon et Jodelet avec Cathos. (scène 12)

La Grange et Du Croisy font irruption dans la pièce et frappent Mascarille et Jodelet, avant de repartir. Magdelon et Cathos sont choquées, mais Mascarille et Jodelet ne semblent pas vouloir se venger de l'affront. (scènes 13 et 14)

Retour de La Grange et Du Croisy, qui révèlent que Mascarille et Jodelet sont leurs valets, et leur font retirer leurs atours. Se rendant compte de leur erreur, les deux précieuses laissent éclater leur dépit. (scène 15)

Magdelon et Cathos se plaignent à Gorgibus de la « pièce sanglante » qu'on leur a jouée, mais Gorgibus réplique que c'est à cause de leur extravagance qu'une telle chose a pu se produire. Mascarille et Jodelet, ainsi que les violons, sont jetés à la porte, puis Gorgibus, en colère, voue les romans, vers, chansons, sonnets et sonnettes « à tous les diables ». (scènes 16 et 17).

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